L’écologie : une urgence vitale, une chance historique !

Si nous sommes pressé.e.s d’agir, c’est parce que nous sommes contraint.e.s par l’urgence. L’urgence climatique, d’abord. Pendant des siècles, l’être humain a perçu la nature comme une menace à dominer ou une réserve inépuisable et abondante de ressources, mais c’est aujourd’hui la nature qui étouffe. L’humanité est prise de court : elle attendait le bonheur dans le progrès continu des techniques, le consumérisme et dans une croissance économique prétendument infinie, mais elle découvre chaque jour davantage que son bonheur futur tient au fil fragile de la préservation de notre planète. Oui, depuis des décennies, nous produisons avec frénésie sans tenir aucun compte des dégâts de notre activité sur notre environnement, avec pour seul horizon la croissance du produit intérieur brut.

C’est ainsi que nous continuons à courir après des fantômes, quand déjà l’humanité manque de tout : d’une eau potable, d’un air pur, d’une alimentation saine et sûre, d’un logement décent, de lumière et d’espace. Voilà des années, pourtant, que les scientifiques nous préviennent : si l’humanité continue de dormir, elle n’aura bientôt plus le droit de rêver.
Nous tracerons donc l’alternative écologique : celle de la fin du nucléaire, celle de la fin des pesticides et des perturbateurs endocriniens, celle de la fin des hydrocarbures, celle de l’investissement massif dans les énergies renouvelables, celle de l’attention portée à la cause animale, celle du développement continu des circuits courts, de l’agriculture paysanne, de l’agroécologie, ancrée et adaptée à son territoire, et des filières biologiques.
Mais nous devons aller beaucoup plus loin.

Tant que nous raisonnerons dans les limites de la croissance de la production, de la quête du profit et de la concurrence de tou.te.s contre tou.te.s, nous serons condamné.e.s à l’accroissement des inégalités, au mal-être de nos sociétés, à des crises écologiques toujours plus graves. Nous devons entrer résolument dans une ère post-capitaliste et post-croissance.

Qu’est-ce que cela signifie ?

  • Que nous ne ferons plus de la propriété privée et de l’accumulation du capital les fondements de notre société moderne.
  • Que nous favoriserons, comme le préconisait André Gorz, « des modes de production en commun au service des besoins communs ».
  • Que nous garantirons la protection des biens communs comme l’eau, l’air, les sols, la biodiversité, en faisant primer ce patrimoine collectif sur tous les intérêts privés et la puissance des lobbys.
  • Que nous placerons la coopération des êtres au-dessus de la concurrence et que nous accompagnerons puissamment le développement de toutes les formes de production sociales, solidaires, collaboratives, dont la résilience n’est plus à démontrer.
  • Que nous mènerons la bataille culturelle contre le consumérisme et l’individualisme qui fragmentent nos sociétés, là où nous avons besoin de nous réunir.
  • Que nous remplacerons le PIB par d’autres indicateurs qui intégreront pleinement d’autres objectifs comme le bien-être de la population, les progrès éducatifs, l’accès à une santé de qualité et de proximité, la préservation des ressources et des espèces.
Faire tout cela porte un nom : tendre à l’écologie de la rupture. Cela prendra du temps, mais c’est l’horizon que nous nous fixons, le seul qui soit responsable et raisonnable.
Aucune parcelle de notre projet politique ne s’écrira dans l’oubli irresponsable de l’écologie. Disons-le nettement : il ne s’agit plus seulement de penser l’écologie, il s’agit d’être écologistes. Pour nous-mêmes et pour nos enfants, nous refusons d’être une génération d’amnésiques et nous prendrons donc toute notre part à l’effort commun. Jamais nous ne serons indifférent.e.s au monde.
À suivre
En finir avec la crise sociale
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