Rapport du GIEC : l’inaction climatique des principaux pollueurs du monde doit cesser !

Visuel Rapport du GIEC : l’inaction climatique des principaux pollueurs du monde doit cesser !
Par Génération•s

A l’occasion de la présentation du deuxième volet du sixième rapport du Giec, les scientifiques alertent à nouveau : le dérèglement climatique est bien là, et il faudra faire avec. Nos gouvernants ont failli à l’éviter, il s’agit désormais d’accélérer la politique d’adaptation climatique pour se protéger. 

Comment expliquer un tel attentisme alors que la question climatique est soulevée  et dramatiquement démontrée depuis des années ? Hausse de la mortalité liée aux canicules, modification irréversible des écosystèmes, de la présence des plantes et animaux, ainsi que leurs habitats, expansion des feux de forêts, pertes agricoles liées à la sécheresse et à la chaleur, raréfaction de l’eau ou à l’inverse, augmentation de la fréquence et de l’intensité de la montée des eaux et inondations : il ne s’agit plus d’un fantasme que l’on agite mais d’une réalité que nous devons désormais nous atteler à combattre. 

Le discours inaugural de la COP26 donneur de leçons prononcé par Emmanuel Macron ne masque rien du double jeu de la France en matière climatique. Avec une empreinte carbone de 10 tonnes équivalent C0² par habitant, la France fait partie des pays les plus gros pollueurs de la planète et ne cesse de faire défaut à ses propres engagements climatiques. Cette situation doit cesser.

Rappelons que le gouvernement français a été épinglé à de nombreuses reprises ces dernières années :

  • Pour avoir promu activement l’intégration du gaz fossile en contrepartie de l’intégration du nucléaire dans la nouvelle taxonomie verte européenne, supposée flécher les investissements vers la transition écologique. 
  • Par le Conseil d’État, en 2020, pour être revenu sur la trajectoire de diminution des émissions de GES pour la période 2019-2023 signée à l’occasion de l’Accord de Paris (2015).
  • Par le Conseil d’État encore, en 2021, pour sa piètre performance en terme de lutte en faveur de la qualité de l’air. 
  • Par le tribunal administratif de Paris en 2021 grâce à la démarche de “l’Affaire du siècle” pour le dépassement de 62 millions de tonnes équivalent C02 du premier budget carbone, qui concerne la période 2015-2018.
  • Par les citoyens et citoyennes qui ont travaillé aux 150 propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, dont seules à peine 10% ont été reprises “sans filtre” par le gouvernement malgré son engagement.
  • La catastrophe climatique n’est pas une fatalité mais elle ne peut plus faire l’objet d’un “en même temps”, car ses conséquences sont trop graves et imminentes. Les errements d’Emmanuel Macron pendant ce quinquennat ont achevé de disqualifier sa faible crédibilité en tant que “président du climat”. 

L’actualité internationale, avec la crise ukrainienne, ne doit pas chasser la question climatique. Au contraire, sortir de la dépendance française du gaz russe et de l’uranium kazakhe au profit d’énergies renouvelables locales, ainsi que la conquête d’une souveraineté alimentaire n’ont jamais autant été autant d’actualité.  

Génération-s appelle les français et les françaises à soutenir Yannick Jadot à l’élection présidentielle 2022, ainsi qu’une majorité de parlementaires écologistes afin d’agir au plus vite.

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