Pour le droit à mourir dans la dignité.

Par Génération•s

Le suicide n’est pas un acte interdit par la loi, faisons en sorte que mourir dans la dignité ne le soit pas non plus.

Il y aurait en France entre 2000 et 4000 euthanasies clandestines en France
(réalisées notamment dans les pays limitrophes, Belgique et Suisse
principalement).


Chaque français.e doit pouvoir bénéficier sans délai et sans coût supplémentaire, de soins adaptés à leur état de santé, à la maison ou en institution, avec l’accompagnement de personnels de santé spécialisés et
formés.


En France, la loi de 2015 dite Léonetti, permettant d’endormir une personne de façon continue pour atténuer ses douleurs, est insuffisante. Si, au regard de la situation, les lois ont proposé des avancées, elles n’ont pourtant que peu évoluées.


Il faut désormais aller plus loin et répondre aux besoins des citoyens, sans pour autant brusquer notre société. Ce sujet, attendu désormais depuis plus de 15 ans, est légitime à être discuté et nous avons perdu assez de temps.


Il nous semble donc nécessaire d’organiser un réel débat démocratique avec les Français.e.s qui sont libres de choisir, où, quand, et comment mourir. Il convient pour chaque individu, homme ou femme, jeune ou moins jeune, personnes en situation de handicap ou non, d’être respecté.e dans ses convictions concernant sa propre fin de vie, avec dignité.


Il n’est de liberté plus ultime et intime que de pouvoir décider d’une mort médicalement assistée.


La loi doit pouvoir aujourd’hui œuvrer pour accompagner de façon active, celles et ceux qui le souhaitent, à mourir dignement. Nous demandons à construire une loi de paix, qui permet à chacun et chacune de s’assurer de sa dignité, de son choix. La loi doit permettre à chaque individu d’être suffisamment informé concernant ses droits, notamment en tant que patient. A ce titre, chaque citoyen.ne doit pouvoir interpeller les représentant.e.s des usagers de la santé, dans l’hôpital, la clinique ou à leur domicile s’il le souhaite.


Aujourd’hui, nous devons avoir le droit de pouvoir vivre sans souffrance, sans douleur, sans subir l’agonie inéluctable de la maladie ou de son affection, qui ne laisse plus aucune place à la vie, sans acharnement thérapeutique et de manière acceptable.


Nous avons le droit de voter. Choisissons cette option afin d’avoir le droit de bénéficier d’un accompagnement pour mourir dans la dignité. Il s’agit d’un acte citoyen ultime.


Le suicide n’est pas un acte interdit par la loi, faisons-en sorte que mourir dans la dignité ne le soit pas non plus.

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