Notre santé est en danger, Génération·s soutient partout en France la grève des personnels hospitaliers

Par Génération•s

La santé n’est pas un bien comme un autre ! Nous la défendrons aujourd’hui aux cotés des grévistes comme demain au Parlement Européen.

Débutée mi-Mars dans les services d’urgence de l’APHP, la grève des personnels hospitaliers s’étend à d’autres services et à tout le territoire français. En 20 ans, ce sont 100.000 lits d’hôpitaux qui ont été fermés, aggravant la désertification médicale et les inégalités territoriales d’accès aux soins. Avec 21,2 Millions de passages annuels en 2016 et une augmentation d’activité de 15 % en 4 ans, des conditions de surmortalité, de dégradation des conditions d’accueil des patients et de travail des soignants aux urgences ont été créés. Cette suractivité combinée à un sous-effectif paramédical et médical est à l’origine d’un épuisement professionnel pour un nombre toujours plus important de soignants et de l’ensemble des personnels hospitaliers.

Génération.s soutient les demandes des personnels en termes d’augmentation significative des effectifs, de revalorisation salariale et d’augmentation du nombre de lits d’hospitalisation afin de ne plus répondre à des situations d’urgence par des « hospitalisations brancard ». Génération·s organise des actions militantes devant les hôpitaux un peu partout en France ce samedi 11 mai et notamment à Angers, Valence, Clamart ou encore Limoges. Comme seule réponse, le gouvernement français mène une politique néolibérale qui conduit à la fermeture d’hôpitaux de proximité, la fermeture de lits dans ce qu’il reste de l’hôpital public, tout en réduisant de plus d’un milliard d’euros par an les dépenses hospitalières.

Pour Génération.s, la santé est le capital le plus précieux et le gouvernement Français n’a pas pris de mesures concernant l’absolue nécessité d’effectifs soignants et de lits d’hospitalisation à hauteur des besoins sanitaires, la nécessité de meilleures rémunérations mais aussi une reconnaissance de l’épuisement professionnel ou « burn-out » comme maladie professionnelle. Enfin, un renforcement des droits des usagers pour faire vivre la démocratie à l’hôpital nous apparait essentiel.

La santé n’est pas un bien comme un autre ! Nous la défendrons aujourd’hui aux cotés des grévistes comme demain au Parlement Européen.

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