La convention citoyenne juge très sévèrement le projet de loi Climat et résilience

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Par Génération•s

Le résultat du dernier vote de la Convention citoyenne pour le climat est un désaveu cinglant pour le gouvernement d’Emmanuel Macron. C’est une nouvelle tache de honte sur son bilan environnemental, alors que l’urgence climatique appelle des réponses ambitieuse et rapides.  

Après un an et demi de travail, la convention citoyenne pour le climat s’est réunie ce week-end. A cette occasion, elle a rendu un verdict sans appel : la prise en compte de ses recommandations dans le cadre du projet de loi Climat et Résilience n’est pas à la hauteur.

Amenés à se prononcer sur 6 grandes thématiques, les 119 membres de la convention citoyenne présent.e.s lors de cette session de clôture ont donné au gouvernement la note moyenne de 3.8 sur 10.

Sur les 47 mesures ayant fait l’objet d’une étude, seules six dépassent la moyenne.

Alors que le Président de la République avait promis de transmettre sans filtre 146 des 149 proposions de la convention citoyenne pour le climat, nous constatons une fois de plus que le gouvernement est incapable de traduire les paroles en actes concrets. Cet art du mensonge répété pourrait être risible si le sujet n’était pas aussi vital pour l’avenir de l’humanité et pour la vie, la santé, l’avenir des Françaises et des Français.

Sur le logement, avec la non prise en compte de plus de la moitié des passoires thermiques, comme sur les transports ou la nourriture, les renoncements sont colossaux.  

La non prise en compte de mesures ambitieuses, issues d’une large représentation citoyenne, ne permettra pas de faire baisser nos émissions de GES de 40% d’ici 2030, ce qui était pourtant l’objectif initial de la Convention Citoyenne et un impératif écologique.

Pire, alors que de très nombreux scientifiques recommandent une baisse de 65% dès émissions de GES, le gouvernement poursuit une politique écocidaire.

Avec ses parlementaires, au Sénat comme à l’Assemblée Nationale, Génération.s ne se résigne pas et sera au premier rang dans les prochaines semaines pour faire de cette loi, un dispositif utile à la lutte contre le réchauffement climatique, à la hauteur de l’urgence et des premières pierres ambitieuses que la convention citoyenne pour le climat avait fait émerger.

Face à l’urgence, il est impératif de construire la dynamique populaire qui unira l’écologie politique et la gauche au service d’un projet de transformation, pour gagner et agir dès 2022. C’est l’objectif historique que nous poursuivons et pour lequel nous nous engageons et nous engagerons sans faille lors des prochains mois.

1 commentaire

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CIANI Colette 08/03/2021 - 18:11

Bonjour,
Pour le climat il me semble plus que nécessaire de dénoncer le changement d’heures !
Le projet de stopper ce changement est parlé, mais il a soit disant été demandé aux citoyens leur choix d’horaire ???? et l’heure dite « d’été » serait retenue !!! Une absurdité sachant que cela voudrait dire que nous aurions un rythme de vie forcé avec deux d’avance sur le soleil ??? les effets néfastes sur la biodiversité, les rythmes corporels, …ont des répercussions sur l’équilibre de chacun même si l’on refuse de l’admettre (pour toujours profiter…profiter sur quoi ?? nos santés, perturber toujours plus la nature…pour nos satisfactions à courte vue !) Refusons cette modification horaire déjà nous avons une heure d’avance sur le soleil.. MERCI de faire remonter cette revendication très utile pour notre planète, et la santé de chacun (se coucher à minuit quand il faut aller travailler et se lever à 5 h ne peut que jouer sur l’épuisement compensé par du café voir plus ?? un jeune ado a déjà des difficultés pour se lever, avancer d’une heure avec le soleil qui se couche tard….encore plus difficile, et tout cela joue sur le caractère, les capacités intellectuelles, les reflexes… Merci
Colette

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