Génération.s soutient la mobilisation des sages-femmes !

Par Génération•s

Ce mercredi 24 février, les sages-femmes de toute la France, du public comme du secteur privé seront en grève et manifesteront pour leurs droits et leurs revendications ignorées depuis des années.

Une vraie reconnaissance du caractère pleinement médical de leur profession, une vision globale et pérenne de leur formation et de leur niveau de qualification sont des priorités. Ces priorités vont également de pair avec une augmentation de leurs rémunérations qui n’est toujours pas corrélée à leur niveau d’étude et de responsabilité.

Chaque année, de nouvelles maternités et lits sont fermés… Nos sages-femmes seront dans la rue pour que cela n’arrive plus et Génération.s sera à leurs côtés.

Ce mouvement s’intègre dans une vision globale de la santé et de nos soignants et soignantes. Celles et ceux que nous avons applaudis, félicités, loués, admirés, et que le gouvernement a oublié.

Génération.s soutient les sages-femmes, comme les infirmières, comme les médecins, comme les aides-soignantes et tous les autres professionnel.le.s de santé, et s’associe à leurs demandes en exigeant du Ministre de la santé, ainsi que du président de la République, le respect des promesses faites.

Des promesses d’un hôpital dont les lits ne fermeraient plus, des promesses faites sur l’amélioration drastique des conditions de travail, sur davantage de recrutements, davantage de moyens, de reconnaissance, pour une vision sociale de la santé qui bénéficierait à toutes et tous, aux patients comme aux soignants.

La crise de la Covid fut un enseignement pour ceux qui en doutaient encore, notre système de santé et celles et ceux qui l’incarnent sont les garants d’une sécurité pour notre société, ce n’est pas une variable d’ajustement économique.

Ce mercredi 24 février, Génération.s soutient les sages-femmes et les personnels de santé en lutte.

Le mouvement appelle le gouvernement à créer d’urgence un moratoire sur les fermetures des maternités de ces quinze dernières années et à y associer pleinement les sages-femmes, premières actrices de ce service indispensable de santé.

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