Collectif “Un jour un chasseur” : rencontre avec Génération.s et les Jeunes Génération.s

Visuel Collectif “Un jour un chasseur” : rencontre avec Génération.s et les Jeunes Génération.s
Par Génération•s

En 20 ans, la chasse a tué 400 personnes en France

Benjamin Lucas, coordinateur de Génération.s et les Jeunes Génération.s ont rencontré le collectif “Un jour un chasseur”. Celui-ci recueille et publie en ligne des témoignages de victimes de la chasse.

Cette mobilisation citoyenne fait suite à la mort de Morgan Keane, jeune homme de 25 ans abattu par un chasseur dans son jardin. Le collectif, initialement fondé par plusieurs de ses proches, a rapidement vu les témoignages affluer, révélant l’importance de ce sujet pour notre population, notamment rurale. 

Génération.s se tient prêt à faire front commun avec les forces citoyennes et politiques qui veulent en finir avec la complaisance vis-à-vis du lobby de la chasse. Nous demandons un meilleur encadrement du port d’armes, de l’obtention du permis de chasse et une plus grande sévérité face aux non-respect des règles garantissant la sécurité de la population. Nos campagnes ne peuvent pas être des territoires d’homicide.

2 commentaires

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SIMONIN 03/02/2021 - 09:51

Bonjour,
C’est un témoignage tardif, datant d’environ 30 ans. j’étais allé aux champignons avec ma fille âgée d’une dizaine d’année dans un bois de sapins situé sur la commune d’Etupes. Un chasseur armé de son fusil, nous a interpellé , afin que nous quittions ce bois. A son gout, nous faisions trop de bruit, et nous n’avions rien a faire en ce lieu, du fait que ce monsieur payait un permis. Il nous a alors menacés avec son fusil en indiquant qu’il s’en fichait car il était assuré. Nous sommes donc partis, (Ma fille était choquée) sans aller à la gendarmerie, ce que je regrette, car ce chasseur était identifiable (il avait une voiture 2CV camionnette).

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roger finet 03/02/2021 - 09:14

Le 2 novembre 2019, mon épouse et moi avons été victime d’un accident de chasse alors que nous circulions aux abords de Châteauroux. Une battue aux sangliers était en cours dans un bois à 300 mètres de la route environ. Tout à coup, une balle a traversé la carrosserie , passant entre ma tête et l’appuie-tête puis déchirant l’appuie-tête côté passager et terminant sa course dans la carrosserie. Par miracle ,nous n’avons pas été blessés physiquement.
L’enquête de police qui a suivi n’a sans doute pas été diligentée avec toute la rigueur nécessaire car les 2 expertises balistiques effectuées ont conclues que la balle ne provenait pas des carabines confisquées par la police.
La police a transmis le dossier au Procureur de la République fin 2020. Celui-ci vient de classer le dossier sans suite pour: « auteur inconnu » .J’ai obtenu cette décision par téléphone car à ce jour, je n’ai pas reçu de notification officielle.
Dès la réception de celle-ci, mon épouse et moi envisageons de recontacter l’avocat consulté précédemment pour faire appel de cette décision que nous jugeons scandaleuse.
Plusieurs éléments nous font penser que les procédures utilisées pour mener l’enquête sont douteuses:
-le policier ayant pris nos dépositions nous a déclaré qu’il ne connaissait pas les règles régissant la chasse et qu’en conséquence, il faisait appel à la Fédération de chasse pour mener son enquête.
-entre le moment de l’accident et l’arrivée de la police, il s’est écoulé environ 20mn pendant lesquelles un passant est allé prévenir les chasseurs qui ont pu alors prendre des dispositions pour faire disparaitre ou substituer l’arme concernée par ce tir.
Tous ces éléments nous laissent perplexes. En la circonstance, le tireur bénéficierait-il de protections? Nous savons que la fédération de chasse intervient au plus haut niveau de l’état.
Si vous pouvez nous apporter une aide sous quelque forme que ce soit, nous vous en remercions par avance.

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