Depuis maintenant plus de 4 semaines, les salarié.es de la raffinerie Total de Grandpuits se mobilisent suite à l’annonce de la cessation totale des activités de raffinage en mars 2021.
Annoncé à grands renforts de communication par la direction de Total, ce projet va entraîner la suppression 200 emplois directs et de 500 salariés d’entreprises sous-traitantes.
Une fois de plus, nous constatons que cette opération de greenwashing cache une autre réalité, celle de mettre en place un plan social au nom d’une logique purement financière.
Si pour Génération.s la transition écologique est une priorité, elle doit se faire en lien avec les salarié.es, avec une reconversion des métiers sur le site de production.
Nous ne pouvons pas accepter que des bassins de vies soient détruits, et des centaines de familles jetées dans la précarité et l’incertitude alors même que le géant français du pétrole a versé pendant la crise plus de 1,8 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires.
Alors que les infrastructures existent, qu’elles ont bénéficié d’argent public, elles doivent être utiles à la mise en place de politique de transition écologique de proximité qui profitent aux territoire de l’Île-de-France.
Depuis le début de cette crise sanitaire inédite, le gouvernement ne cesse d’appeler à la relocalisation et à la réindustrialisation. Allons-y !
Avec la raffinerie de Grandpuits, nous avons une possibilité concrète de construire, avec les salarié.es, un nouvel outil de production, écologique et social, créateur d’emplois pour demain et utile à toute une région.
Génération.s tient à apporter tout son soutien aux salariés en lutte et appelle la direction de Total à retirer son projet.
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