Que le président de la République renonce à ses fétiches libéraux !

Par Génération•s

Génération.s dénonce le refus du président de la République de voir la crise sociale monstrueuse que l’épidémie impose aux plus fragiles et d’en tirer les conséquences. A l’heure où les aides et les réductions d’impôts se multiplient pour les entreprises, Génération.s demande que l’effort soit au moins aussi important pour soulager immédiatement la douleur des principales victimes de la crise sociale.

Emmanuel Macron a annoncé le renforcement de mesures pour tenter d’endiguer la seconde vague de l’épidémie de COVID. Souhaitons d’abord que ces mesures permettront d’épargner aux français.e.s la douleur d’un second confinement.
Mais surtout, Génération.s dénonce le refus du président de la République de voir la crise sociale monstrueuse que l’épidémie impose aux plus fragiles d’entre nous et d’en tirer les conséquences. A l’heure où les aides et les réductions d’impôts se multiplient pour les entreprises, Génération.s demande que l’effort soit au moins aussi important pour soulager immédiatement la douleur des principales victimes de la crise sociale.

Le gouvernement doit renoncer à ses fétiches libéraux :
– En rétablissant enfin l’ISF. Il s’agit bien sûr de redonner à l’État des moyens dont Emmanuel Macron l’a privé, mais aussi de montrer qu’à l’heure de la crise, il accepte de faire contribuer les plus riches au rétablissement de la justice.
– En instaurant une « contribution COVID » des plus riches, et notamment de ceux que la crise sanitaire a enrichi.
– En renonçant définitivement à la réforme de l’assurance chômage et des retraites, épée de Damoclès insupportable au-dessus de la tête des plus faibles.
– En engageant immédiatement une réflexion sur la mise en place d’un vrai Revenu Universel d’Existence, bouclier qui protègera nos conctoyen.ne.s des crises sanitaires et environnementales qui vont se multiplier.
– En mettant en place tout de suite un RSA jeunes. Les primes de courte durée ne permettront pas d’apporter des solutions durables à la précarité des jeunes.
– En adoptant une hausse durable des minima sociaux, dont il est totalement faux d’affirmer qu’ils freinent le retour à l’emploi.
– En donnant enfin aux soignant.es les moyens d’exercer humainement leur tâche et en annonçant la fin de la fermeture des lits d’hopitaux.
– En proposant un plan climat sérieux, à même de relever le défi climatique et d’assurer que la France supprime 40% de ses émissions carbone en 2030 et parvienne à la neutralité en 2050. Qu’il commence par appliquer intégralement les propositions de la convention citoyenne pour le climat et qu’il montre ainsi son refus que les plus précaire payent demain la facture climatique.

L’échec d’Emmanuel Macron à gérer avec compétence l’épidémie est patent (aurons-nous un jour la possibilité de nous faire tester convenablement ?) Au lieu d’en tirer les conséquences, il tente la diversion en pointant du doigt certain.e.s de nos concitoyen.ne.s en raison de leurs croyances. Assez ! Réagissez, Monsieur le président de la République ! Venez enfin en aide à celles et ceux que la crise plonge dans la détresse.

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