Bayrou déclare la guerre sociale

L’an prochain, François Bayrou compte donc supprimer 6000 postes d’enseignant•es, 3000 de policier•es et gendarmes, 7000 chez les personnels soignants partis à la retraite.

Geler les aides sociales et les pensions de retraites.
Vendre à la découpe le patrimoine de l’Etat.
Sacrifier deux jours fériés sur l’autel de la productivité à tout-prix (dont le 8 mai, qui commémore la victoire sur le nazisme).

Tout ça pour quoi ? Pour 40 milliards. 40 milliards qu’Emmanuel Macron a lui-même dilapidé avec la Flat Tax, la suppression de l’ISF, les baisses drastiques d’impôt sur les sociétés, des aides sans contreparties aux grandes multinationales et à leurs actionnaires.

Aux ultra-riches, le gouvernement ne demandera rien, aucun effort. C’est encore aux Françaises et aux Français, qui travaillent, qui sont malades, qui cherchent un emploi, qui souffrent de la précarité, de payer pour ce laxisme fiscal à l’égard des plus grosses fortunes et des distributeurs automatiques de dividendes.

A l’Assemblée, dans les mobilisations sociales et citoyennes, partout où ce sera possible, nous serons là pour les faire reculer et montrer qu’un autre chemin est possible, pour la justice et l’égalité !