Le 29 août 2025, nous avons collectivement établi notre feuille de route en ratifiant le texte « La Fabrique du commun » enrichi des amendements des militant·e·s :
Chères camarades, chers camarades,
La force de Génération·s, c’est vous. Sur le terrain, dans les rassemblements unitaires, dans les luttes et les campagnes électorales. Cette feuille de route a pour ambition de donner à notre formidable collectif né en juillet 2017 un souffle nouveau. Nous appelons au rassemblement du parti, et proposons pour cela un cap qui correspond à nos aspirations communes.
Malgré les épreuves, les moments de doute, les tempêtes qui ont failli nous engloutir, vous êtes là. Cette convention doit être le moment de notre unité pour mieux nous déployer, nous dépasser, nous visibiliser et de nous développer sur l’ensemble du territoire !
Soyons fier.e.s !
Notre collectif s’est redressé. Il faut poursuivre et amplifier dans cette voie. Nous menons des campagnes qui parlent aux citoyennes et citoyens sur des sujets du quotidien. Nous avons un corpus de fond solide et précieux, construit par l’engagement de nos camarades qui ont fait vivre une « Année des idées » bouillonnante et rigoureuse que nous devons continuer à valoriser, en campagne, sur le terrain, et comme outil de formation.
Nous avons structuré et fait vivre un réseau d’élu.e.s qui est prêt à s’amplifier. Nous avons su nous imposer au soir de la dissolution, malgré les tentations hégémoniques de nos partenaires, à la table des discussions de la fondation du Nouveau Front Populaire. Nous avons ainsi pesé sur la construction de son programme, et avons réussi l’exploit de gagner deux députés supplémentaires.
Nous avons enfin mis en pratique ce que nous appelions de nos vœux depuis 2017 : le dépassement ! Certes il reste balbutiant, il sera difficile, mais notre démarche d’un 1er mai commun avec nos partenaires de l’Après et de Debout, la perspective de journées de rentrée commune, d’un stand unique à la Fête de l’Humanité sont des étapes importantes. Il ne s’agira pas pour nous de nous embourber dans d’interminables palabres bureaucratiques pour inventer un parti de plus, mais pour déborder partout le carcan de la division en offrant au peuple de gauche des dynamiques et des espaces nouveaux, accueillants, unitaires et enthousiasmants !
Les trois années qui viennent seront décisives.
À l’échelle du monde, où les crises écologiques, géopolitiques et démocratiques s’agrègent et précipitent des bascules brutales. Nous savons maintenant clairement que nos démocraties sont mortelles et peuvent être détruites de l’intérieur. Génération·s agira en responsabilité aux côtés de toutes les forces politiques de gauche et de la société civile pour augmenter la pression sur les gouvernements en vue d’arrêter le génocide à Gaza, davantage soutenir les Ukrainiens et toutes les populations civiles victimes de conflits afin de garantir le droit des peuples à vivre durablement en paix dans des États souverains.
À l’échelle de l’Europe, où l’extrême droite gouverne ou influence une part croissante de pays.
À l’échelle de la France, où la tentation autoritaire, le repli identitaire, les discriminations et les haines racistes progressent sous les habits d’une pseudo-respectabilité médiatique fabriquée de toute pièce et accompagnée par un empire taillé à cette fin. L’internationale fasciste trouve en France non seulement ses relais mais ses exécutant.es.
À l’échelle de la gauche, enfin, où l’aspiration populaire à l’unité se heurte aux tentations hégémoniques, aux égoïsmes partisans, aux ambitions personnelles et aux sectarismes stériles.
Ce contexte doit guider nos choix politiques et stratégiques. Nous avons une double responsabilité : résister à la résignation, bâtir une alternative sérieuse et désirable.Cette feuille de route, c’est la traduction politique, stratégique, militante des résultats et de l’espoir du 7 juillet 2024. L’élan populaire qui a permis de faire barrage au RN a été l’expression d’une France vivante, digne, solidaire, qui croit encore qu’elle peut bâtir une société du commun. Mais il ne nous a pas tout à fait sauvés. Cet élan nous oblige. L’élection présidentielle de 2027 sera probablement le rendez-vous démocratique le plus important de notre génération citoyenne. Les élections municipales et consulaires 2026 le prépareront dans nos territoires et dans la communauté des Français·es de l’étranger.
La menace est là. Dotée de relais médiatiques, financiers, technologiques. Nourrie par les frustrations sociales, les humiliations démocratiques, la violence des inégalités. Le macronisme, antisocial, néolibéral, malmenant la démocratie, détruisant les services publics, niant l’urgence écologique, a préparé le terrain. Il a méthodiquement abîmé ce qui faisait encore société, notamment en méprisant les corps intermédiaires. Il a bien trop souvent repris les mots, les obsessions, les thèmes de l’extrême droite. Nous devons urgemment tourner cette page.
Et pour cela, il faudra un projet à vocation majoritaire. Un projet qui rassemble, qui tisse du commun, qui reconnecte la gauche avec la société engagée, les luttes populaires, les colères justes et les alternatives concrètes. Une gauche qui retrouve le goût du commun, c’est-à-dire du lien, du collectif, de la démocratie vivante comme seule méthode de dépassement de nos nuances.
Une gauche qui parle aux millions d’électeurs et d’électrices du 7 juillet et à tout son camp social, à toutes celles et ceux qui veulent une société juste sur une planète respirable. Une gauche qui porte un changement radical de politique sociale et écologique en faveur de plus de justice sociale et une paix juste dans le monde.
Génération·s veut contribuer à cette exigence. Par ses idées, sa méthode, son rapport à la société.
Nous voulons, pour cela, être nous-mêmes accueillants, rassembleurs et ouverts, notamment vis-à-vis des classes populaires et de la ruralité. Un parti qui ne soit pas un club fermé, mais un levier pour toutes celles et ceux qui veulent agir. Un parti où les militant·es disposent d’outils démocratiques, de moyens humains et matériels pour construire et mener des campagnes victorieuses, et d’espace de collaboration concrète sur le fond et les pratiques pour inventer et innover ensemble.
Nous ne sommes et ne serons pas une écurie présidentielle, enfermée dans les réflexes d’une Ve République moribonde et obsolète. Nous affirmerons la primauté du projet, des idées, de l’union par la démocratie et l’ouverture à la société en mouvement, sur les tentations présidentialistes qui conduisent à l’affrontement des egos.
Notre stratégie est claire : le dépassement.
L’unité et le dépassement ne peuvent pas se décréter sur une formule ou des bricolages d’appareils, mais se construire dans le réel, à partir des pratiques, des campagnes communes, des liens militants et de l’ancrage dans les luttes, et par une coordination permanente. C’est pourquoi nous poursuivons les convergences engagées avec nos partenaires tout en travaillant à une construction démocratique, collective et populaire, qui dépasse nos organisations.
Fabriquer du commun c’est retrouver ce qui unit sans uniformiser, en partant des besoins réels de nos concitoyen-nes, notamment des classes moyennes et populaires. C’est assumer une bataille culturelle et des propositions concrètes, faisant suite aux revendications de justice, de respect, de dignité, qui portent en elles un autre modèle de société.
Pour y parvenir, nous devons être uni-es. Uni-es au sein de Génération.s pour nous tourner de façon visible vers l’extérieur. Unis avec toute la gauche et les écologistes pour éviter le pire et construire le meilleur. Unis dans la société pour agréger autour du projet d’une France qui aspire et fabrique à nouveau un rêve commun fondé sur l’égalité, le vivre ensemble et l’écologie.
1. Mener et gagner la bataille culturelle : recréer du commun dans la société
Il n’y aura pas de victoire politique sans victoire culturelle. Depuis des années, les droites extrêmes occupent l’espace idéologique, saturent les imaginaires et déplacent le centre de gravité du débat public. Face à cette offensive. Il nous faut affirmer un projet de transformation radicale de la société, avec une ambition majoritaire.
Nous refusons l’idée que les gauches seraient « irréconciliables ». Cela ne signifie pas pour autant accepter de lisser nos différences. Nous voulons fédérer les gauches et les écologistes autour d’une vision partagée de l’avenir, en débattant démocratiquement de nos nuances pour les dépasser. Le programme de la NUPES puis du Nouveau Front Populaire ont montré que cela était possible. Nous voulons prolonger cette dynamique : rassembler sans effacer, unir sans uniformiser, débattre pour construire un socle commun, durable pour gouverner..
Face à une extrême droite qui impose ses récits, sa sémantique, ses obsessions, nous devons aussi apprendre à riposter avec méthode et rapidité. C’est pourquoi nous créerons une cellule de veille et de riposte antifasciste, que nous mettrons au service de toute la gauche.
Son objectif : détecter les inflexions autoritaires, identifier les éléments de langage de l’extrême droite, réagir dans l’espace médiatique, déconstruire les fake news, lutter contre l’entrisme et les dérives dans les services publics, produire des contre-discours clairs et des mobilisations de terrain. Ne plus subir, mais reprendre l’initiative.
Cette riposte ne saurait être seulement défensive. Nous devons reconstruire une capacité à écouter la société, à partir du réel, à ancrer nos mots d’ordre dans les vies concrètes. C’est le sens de la grande campagne d’écoute et de recueil de la parole citoyenne que nous voulons engager, et que nous proposerons à nos partenaires, dans tous les territoires. Nos comités, nos élu·es, nos militant·es mèneront des rencontres, des porte-à-porte, des débats, des questionnaires participatifs, enrichis par une démarche de sondages nationaux.
Nous voulons renouer avec les fondamentaux de Génération·s : affirmer des propositions audacieuses, claires, innovantes, capables de susciter l’espoir autant que le débat. Comme nous l’avons fait avec le revenu universel d’existence, nous proposerons cinq grandes mesures de transformation crédibles s’appuyant sur le travail de l’Année des idées et notre projet écosocialiste. Elles seront travaillées avec nos comités locaux et thématiques, avec les syndicats, les chercheurs-euses, les associations, les structures de l’ESS dans une méthode de co-construction et de débat. Elles seront arbitrées collectivement et proposées au reste de la gauche pour enrichir le socle commun du NFP.
Ces combats cultiveront la crédibilité et la singularité de notre mouvement dans le paysage de la gauche. Ce sont ces propositions qui feront de nous une force qui ne se contente pas de commenter le réel, mais qui le travaille, l’anticipe, l’améliore. C’est par elles que nous recréerons du commun dans la société, dans un projet écologique et social cohérent, visant à dépasser le capitalisme productiviste et à reconstruire les biens communs.
2. Mener et gagner la bataille politique : construire une stratégie commune des unitaires
La gravité de la situation politique nous impose de dépasser les logiques d’appareil et les postures figées. Le temps n’est plus à la compétition interne à la gauche. Il est à la construction d’un front large, populaire et crédible, capable de gouverner et de transformer. Génération·s a toujours porté cette exigence. Nous faisons aujourd’hui le choix de l’assumer pleinement : celui du dépassement.
Nous voulons amplifier les dynamiques unitaires en cours, et leur donner de la chair. Avec Debout et L’Après, nous partageons beaucoup. Nous proposerons des campagnes communes, des meetings partagés, des prises de position coordonnées sur les grands sujets qui structurent l’agenda populaire, y associeront partout où c’est possible les collectifs militants locaux qui partagent avec nous cet objectif.
Mais au-delà de ces initiatives ponctuelles, nous devons créer une coordination politique stable. Pas une fusion bureaucratique, encore moins un parti unique imposé d’en haut. Nous refusons de nous enfermer dans des querelles statutaires qui nous feraient perdre du temps précieux. L’heure n’est pas à bâtir une petite boutique verrouillée de plus, mais à ouvrir un espace politique commun, identifiable, visible, accueillant, inclusif, où se retrouveront toutes celles et ceux qui veulent construire une alternative sociale, écologique et démocratique dans l’unité.
C’est pourquoi nous proposerons à nos partenaires un comité de pilotage de la convergence dès septembre Il travaillera pas à pas, à partir de l’existant, avec pour objectif de proposer rapidement un label commun, un agenda partagé, des initiatives concrètes et une réflexion commune sur 2027. Nous croyons que c’est en avançant ainsi – par l’action, la clarté stratégique, la constance – que nous lèverons à nouveau l’espoir. Cette coopération devra être déclinée localement sur tous les territoires afin d’assurer que ce rapprochement prospère aussi bien sur le terrain qu’au niveau national.
Nous proposerons de désigner des « ambassadrices et ambassadeurs de l’unité » chargés de maintenir un lien régulier et structuré entre notre parti et chaque formation de gauche. Leur mission sera d’organiser les coopérations, de faire vivre le dialogue stratégique et programmatique en continu. Ce travail de lien est indispensable pour tenir ensemble dans les mois à venir, résister à la dislocation, et préparer les échéances de 2026 et 2027.
Mais l’unité ne peut se limiter aux formations politiques. Elle doit s’élargir à la société en mouvement. Nous voulons ouvrir nos travaux et nos formations à des intervenant·es extérieurs : syndicalistes, chercheur·ses, acteurs et actrices associatifs et de l’ESS, intellectuel·les. Įa fabrique du commun doit se faire à ciel ouvert, en lien avec celles et ceux qui luttent et inventent chaque jour. En conséquence, là où ils existent, nous participerons et encouragerons les collectifs citoyens unitaires qui, à nos côtés, ont permis l’espoir du 7 juillet 2024
3. Mener et gagner la bataille électorale : imposer des candidatures communes
Les batailles électorales qui s’annoncent seront décisives pour l’avenir de notre pays. L’extrême droite est aux portes du pouvoir. La minorité présidentielle s’est effondrée moralement et politiquement. La gauche, si elle veut être au rendez-vous de l’histoire, doit être prête à gouverner. Et cela suppose un préalable incontournable : des candidatures communes dès le premier tour, portées par un socle programmatique partagé et une stratégie assumée. Génération·s doit être à l’avant-garde de cette exigence.
Dès 2026, nous devons soutenir activement nos candidat-es aux élections municipales. Ce soutien ne peut pas être seulement symbolique. Il doit être organisé, stratégique, concret. Cela signifie : un accompagnement sur le terrain dans les négociations locales, des moyens humains et financiers mis à disposition, une présence renforcée des coordinateurs nationaux et des parlementaires dans les territoires. Cela signifie aussi une valorisation nationale de toutes les candidatures Génération·s, qu’elles soient en tête de liste ou en coalition, et la mise à disposition d’une boîte à outils programmatique et pratique pour construire des campagnes locales efficaces, participatives et ancrées. En nous coordonnant avec nos partenaires, nous favoriserons les listes d’union qui prépareront localement la dynamique unitaire nécessaire pour l’élection présidentielle.
Génération.s portera également cette ambition de l’union des gauches et des écologistes dès le premier tour pour les élections consulaires pour les Français·es établi·es hors de France. Il devra en être de même à toutes les élections.
Mais au-delà de 2026, l’échéance présidentielle de 2027 structure déjà tous les équilibres et toutes les tensions. Génération·s fait un choix clair : nous voulons une candidature de rassemblement – dont nous espérons qu’elle sera unique – de toute la gauche issue d’un processus démocratique transparent, mobilisateur et légitime comme une primaire citoyenne, a contrario de l’impuissance des stratégies isolées, donnant un avant-goût de Vie République. Pour cela, nous proposerons à nos partenaires une méthode claire, démocratique, praticable.
Enfin, pour que cette candidature unique ait des chances de gouverner, elle doit pouvoir s’appuyer sur une majorité parlementaire. C’est pourquoi nous devons, dès maintenant, préparer les élections législatives. Génération·s identifiera les territoires où des candidatures issues de nos rangs sont possibles, et nous y investirons matériellement, politiquement, humainement. Cela signifie : repérer des potentiel-les candidat-es, former des porte-paroles, construire une implantation, créer des dynamiques locales, tisser des alliances solides. Įà encore, nous devons nous y atteler dès maintenant..
4. Mener et réussir l’approfondissement démocratique du partie : faire Génération·s en commun
Notre engagement unitaire doit commencer par nous-mêmes. Génération·s est né d’un refus : celui d’un pouvoir vertical, fermé, technocratique. Nous avons toujours voulu faire de notre organisation un espace où la démocratie n’est pas une procédure, mais un principe actif, une méthode de transformation, une culture vivante. Cette ambition doit aujourd’hui être consolidée, approfondie, rendue concrète. Il s’agit de refaire Génération·s en commun.
Cela commence par un retour aux fondamentaux : redonner du pouvoir aux comités locaux et aux Échelons Territoriaux de Coordination (ETC) et aux militants. C’est dans ces espaces que se construisent nos campagnes, que s’ancrent nos idées, que se fabriquent nos victoires. Pour cela, nous mettrons en place des budgets territoriaux dédiés et autonomes, permettant aux équipes locales de porter des initiatives sans attendre une validation centrale. Cet investissement local est la condition de notre déploiement national.
Mais donner du pouvoir, c’est aussi accompagner les militances dans toute leur diversité. Nous poursuivrons l’organisation de formations accessibles et régulières pour que chacun·e, quel que soit son parcours, puisse nourrir sa réflexion, s’emparer des outils et concepts de l’action politique. Prise de parole en public, communication visuelle, animation de réunions, conception de campagnes locales, gestion de budgets, usage des réseaux sociaux , lutte contre les discriminations sexistes et sexuelles… : notre objectif est de faire monter en puissance les militant·es. Cette autonomie est la clef de la vitalité.
Notre vie interne doit aussi refléter nos valeurs. Chaque événement national ou local organisé par Génération·s devra être pleinement inclusif : accessibilité physique et numérique, prise en compte des contraintes matérielles, soutien à la garde d’enfants, traduction (LSF), accessibilité, conditions d’accueil dignes pour les personnes précaires ou en situation de handicap, qu’il soit psychique, mental, moteur ou cognitif. Faire du commun, c’est aussi permettre à chacun·e d’y prendre part.
Côté fonctionnement politique, nous proposons la tenue régulière de temps démocratiques nationaux, permettant aux adhérent·es de débattre et de valider les propositions de fond portées par le parti, faisant de L’Agora une réalité. Elle devra inclure des outils collaboratifs, accessibles à tout.es les militant.es, permettant notamment l’élaboration collective de propositions et la consultation directe et la publication des comptes-rendus. Ces temps devront être ouverts, lisibles, utiles et accessibles à toutes et tous. Ils permettront de structurer un agenda politique commun, d’éviter la verticalité, de construire la clarté dans le pluralisme.
Nous proposons également la convocation d’une convention statutaire avant la fin de l’année 2025. Elle permettra d’adopter des statuts actualisés et un règlement intérieur clair, garantissant un fonctionnement démocratique lisible, cohérent et stable.
Les instances nationales devront être repensées dans ce cadre. Chaque responsabilité devra être assortie d’une mission concrète et d’une obligation de rendre compte aux militant·es, notamment via des rapports d’activité. Le Parlement du mouvement devra représenter la diversité des territoires, des parcours, des histoires militantes.
Pour faire vivre le lien permanent entre les militants, les différents échelons et leur coordination, nous proposerons une tournée régulière des coordinateurs dans chaque région avant décembre. Ces rencontres seront des temps d’échange sur les stratégies locales, les attentes, les désaccords, les perspectives. Nous voulons que chaque adhérent·e sente qu’il ou elle fait partie d’un mouvement vivant qui l’écoute et lui donne toute sa place.
Enfin, aucun renouveau démocratique ne sera crédible si nous n’y intégrons pas pleinement notre organisation de jeunesse. Les Jeunes Génération·s ont toujours été à l’avant-garde des batailles unitaires. Leur clairvoyance, leur inventivité, leur énergie doivent être sans cesse valorisées. Nous leur donnerons les moyens nécessaires et une place renforcée dans le parti.